Mars 2024…
Je ne déteste pas déjeuner ou dîner seul au resto. J'ai quelques adresses que je privilégie pour la cuisine, bien sûr, généralement du terroir, mais aussi pour l'ambiance généralement feutrée qui me fait consigner telle ou telle adresse à mon répertoire. J'apprécie pouvoir m'installer à une table, ne pas être bousculé pour apprécier un bon repas, pour lire le dernier canard ou une voire deux nouvelles d'un bouquin toujours en poche.
Ce soir-là , je reçois un SMS de Maurice.
Maurice est routier. Je l'ai rencontré virtuellement deux semaines auparavant sur un site gay principalement dédié aux chubbies. Faisant une halte nocturne obligatoire, il vint en ligne et prit contact avec moi. Son profil, très simplement décrit, indiquait qu'actif il affectionnait les chubbies passifs pour – éventuellement – qu'il soit rejoint sur telle ou telle aire de stationnement pour une bonne baise tanquillou à bord de son bahut. Il précisait sa préférence pour – si possible - une relation bbk, avançant une qualité d'endurant garantie… La photo d'un quinqua dévoilant une nudité à l'allure de bon vivant accompagnait ces quelques lignes ; une autre exposait un sexe en bonne forme, bien épais et de bonne taille.
Je réponds favorablement à son invitation à faire connaissance. En recherche de réelles aventures plutôt que des contacts virtuels, j'accepte quand même sa demande de visio qu'il formule assez rapidement. L'heure avancée ne me laisse guère de chance de concrétiser une rencontre. La visio amorcée, Maurice est à poil et se branle. J'aime son côté jovial et n'hésite pas à me dévêtir pour li donner à voir une position suffisamment lascive pour aiguiser son excitation. On se dit peu de choses, assez pour qu'on déclare le plaisir de se voir pour quelques instants de plaisir à partager. Je me gode… il apprécie… Je lui dis que mon cul est l'instrument de mes jouissances, mais aussi que ma bouche apprécierait avoir sa queue en bouche. En quelques minutes, il m'offre une éjaculation que je regrette de ne pouvoir profiter. Contrairement aux habituels « bye bye » après orgasme, Maurice engage une conversation assez sympa. Il me dit regretter, lui aussi, d'avoir dû jouir à distance, me dit qu'à l'occasion il ne détesterait pas me faire visiter la couchette de son camion. Il me plait et je ne recule pas devant l'échange de nos numéros de téléphone qu'il me propose. Il m'indique passer par Paris une à deux fois par mois, et qu'il fait halte à une Porte parisienne non loin de chez moi. Ses haltes, toujours nocturnes, sont programmées pour cinq de repos avant de reprendre la route.
Ce soir-là , à mon resto, son SMS intervient à 21h30. Il prévoit de stationner vers 22h00 à son arrêt habituel ; si je suis dispo, il m'invite à le rejoindre. Cela fait trois jours que mon cul réclame, depuis un sauna où, pour une fois, il ne fut pas rassasié. Je le sens se détendre, je sais qu'il s'humidifie à l'idée de recevoir une bonne bite au plus profond de ce qu'il peut prendre. Je sens mes tétons rappeler leur existence… bref, le SMS de Maurice, un court instant, me chauffe sérieusement, au point que – probablement – j'ai pu paraître « être ailleurs » plutôt que disposé à répondre au serveur qui me propose un dessert sur lequel je fais l'impasse. Un café et l'addition… J'ai calculé qu'il me faudrait une bonne demi-heure pour rejoindre mon routier, ce que je lui confirme par un message chargé de l'excitation qui s'est emparée de moi.
Sorti du métro, je ne mets guère de temps pour repérer le camion de Maurice stationné sur le boulevard extérieur. A quelques mètres du bahut, je vois la porte passager s'entre-ouvrir, je grimpe aussitôt dans la cabine où Maurice, tout sourire, me montre le plaisir de me voir débarquer. Avant que nous nous montrions la réelle satisfaction de se rencontrer « en vrai », et après avoir sécuriser l'accès à sa cabine, il tire les rideaux qui vont masquer la cabine de tout regard extérieur. Le baiser que nous échangeons en apéritif du menu qui nous attend dans sa couchette réveille encore plus l'attente qu'il me défonce bien avec la queue que je sens gonfler dans ma main caressante. Sans décoller ses lèves des miennes, il défait sa ceinture, déboutonne son pantalon, et sort habilement la queue qui va m'envoyer au septième ciel. Il bande bien, et je mouille de plus en plus au contact de cette queue épaisse à souhait, et dont ma paume serre une taille que j'avais sous-estimée en visio.
Quand je montre mon empressement à le sucer, il veut se déshabiller et me demande d'en faire autant. On rejoint la couchette où il s'étend tandis qu'à genoux à ses pieds, je me penche pour le sucer. Oui, c'est sûr, la visio était trompeuse. J'ai en bouche une queue énorme, dure comme du marbre. Pourtant bon suceur (me disent généralement mes partenaires), j'ai du mal à en avaler une bonne dimension et je sais que je ne peux pas jouer à « gorge profonde ».
Il nous veut en 69 pour me bouffer le cul. Sans détour je lui dis que trop de mouille risque de le surprendre. Il insiste et plutôt qu'une bonne langue, ce sont des doigts qui s'insèrent, deux, trois quatre… je sens qu'une main peut venir s'il le désire. Il ne me la met pas, craignant dit-il, de me faire mal. Je suis concentré sur la pipe que je lui fais et ne lui dis rien du plaisir que j'ai à me faire fister… plus tard peut-être. Là , je fais tout pour lui tirer un orgasme et recevoir le jus que j'ai pu voir généreux en visio, mais il veut m'enculer, il me veut assis sur sa queue. Je m'exécute…
Je me mets en position… je guide sa queue qui sans étape s'enfonce en moi… « Ah ouais… » dit-il, comprenant à quel point je suis anal. Sa bite épouse mes parois de toute son épaisseur et sa taille ne rencontre aucun obstacle. Je m'étends sur lui pour le supplier de me défoncer. Il se met en mouvement. Le bruit de ses couilles sur mes fesses le conforte sur la nécessité de doter ma chatte d'un rythme soutenu. Ses allers-retours sont virils mais pas violents et je ne peux m'empêcher de lui dire de venir, de lâcher son éjac dès qu'il le peut, que je veux qu'il me féconde au plus profond de moi. Nos bouches sont soudées, nos langues s'aiment… J'étouffe mes cris de jouissance à chaque aller au fond de mon cul… Il me lime sans freiner son ardeur à s'engouffrer dans ma chatte. Et vient le dernier aller sans retour, celui qui se transforme en saccades aux giclées sans nul doute charitables en sperme chaud. Il reste au fond de moi, me gratifie d'un « t'es bon toi » qui me tire un « toi aussi t'es trop bon ». Je suis trop ailleurs pour éviter tant de banalité. Ma mouille aide son retrait, lent, comme s'il savait quel plaisir j'avais de sentir sa grosse et longue queue s'échapper doucement de mon cul.
Je m'étends contre lui. J'ai le cul en feu. On est sur le flanc, les yeux dans les yeux. On s'embrasse encore, longuement. « T'en veux encore ? »… Ah que oui ! Autant qu'il pourra encore m'enculer.
On souffle un peu. On se présente un peu mieux. Il a cinquante-trois. Il est divorcé et ne cherche désormais que des hommes mais ne trouve que des minets prêts à sucer sur quelques aires de repos, rarement pour ne pas dire jamais des culs à remplir. Il m'avoue ne pas avoir soupçonné, en visio, que le mien fut si disponible, si accueillant, même si pour l'aider à jouir je n'avais pas hésité à bien me goder. Il m'amuse quand il s'étonne que je puisse me faire enculer ainsi. Je l'amuse quand je lui dis que sa queue m'inspire et qu'il m'a enculé « comme un chef ».
J'en ai voulu encore et il m'en a donné tout autant que la première fois. A ceci près que je l'ai supplié de me laisser le recevoir dans ma bouche. C'est sur le dos que je me suis fait reprendre, seule position, dans la couchette, favorable à ce qu'il se retire pour venir me présenter sa queue et son éjac à avaler. Ce fut plus long, meilleur encore que la première fois. J'ai aimé la vigueur qu'il a réservé au plaisir de le voir m'enculer. J'ai redouté qu'il jouisse trop vite… Ben pardi ! Il m'a baisé sûr de lui et je sus qu'il me réserverait son éjac à boire. Cette certitude eut son apogée quand il m'avertit qu'il allait venir. « Tu me veux vraiment dans ta bouche ? »… Je me sus trop victime de mes gémissements pour lui répondre quelque chose d'intelligible et c'est bouche ouverte que je lui fis signe de venir s'y vider. Il se retira à la limite de jouir, il vint tenir sa queue devant moi. J'ai aussitôt branlé ses couilles et emprisonné son gland pour ne plus le lâcher avant qu'il ne soit vidé, avant d'avoir reçu les jets toujours abondants qui s'évadèrent dans ma bouche. Il me surprend en me caressant une joue en se délivrant. Il me surprend plus encore quand il m'adresse un « merci » après m'avoir livré la dernière goutte de son sperme. Il s'allongea sur moi et m'embrassa une fois encore longuement, m'offrant une langue agile à la rencontre de la mienne.
On est resté de longues minutes inertes, taisant à quel point notre rencontre était merveilleuse sinon inévitable. Puis on s'est prédit de nouvelles rencontres au gré de ses déplacements, et des visios pour rester en contact.
J'eus du mal à le quitter. Beaucoup de mal mais chargé du souvenir de notre corps à corps, souvenir qui m'habite souvent. Notamment aujourd'hui en vous livrant cette aventure.
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GentilOuistiti
5992 km, Passif - Uro
publié il y a 15 jours
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